Les données sont l’une des ressources les plus précieuses d’une entreprise. Pour protéger les informations sensibles, vous devez non seulement restreindre l’accès aux ressources de données qui résident dans plusieurs clouds et environnements, mais aussi vérifier l’authenticité des personnes qui tentent d’accéder à ces données.
Le contrôle d’accès aux données est un outil de sécurité fondamental qui vous permet de restreindre l’accès en fonction d’un ensemble de politiques. En mettant en œuvre des politiques rigoureuses pour l’accès à vos données, vous contribuez à empêcher que les informations d’identification personnelle (PII), la propriété intellectuelle et d’autres informations confidentielles ne tombent entre de mauvaises mains, que ce soit en interne ou en externe.
Comment fonctionne le contrôle d’accès aux données ?
Le contrôle d’accès aux données consiste à vérifier l’identité des utilisateurs pour s’assurer qu’ils sont bien ceux qu’ils prétendent être, et à s’assurer que les utilisateurs ont le droit d’accéder aux données. Les deux principaux éléments du contrôle d’accès aux données sont les suivants :
- Authentification : ce processus vérifie l’identité de l’utilisateur, par exemple par le biais d’un mécanisme d’authentification multifactorielle
- Autorisation : ce processus détermine non seulement le niveau d’accès de chaque utilisateur aux données, en fonction de politiques spécifiées, mais aussi les actions que l’utilisateur peut entreprendre
Pour que le contrôle d’accès aux données soit efficace, l’authentification et l’autorisation doivent être appliquées de manière cohérente dans l’ensemble de votre environnement, tant on-premises que dans le cloud.
Modèles de contrôle d’accès aux données
Il existe quatre modèles principaux permettant d’appliquer le contrôle d’accès aux données :
Contrôle d’accès discrétionnaire (DAC) : le modèle DAC est le modèle de contrôle d’accès aux données le moins restrictif. Il s’appuie sur le propriétaire ou l’administrateur de la ressource pour déterminer qui bénéficie de l’autorisation d’accès. Décentralisé, ce modèle donne aux utilisateurs la possibilité de partager l’accès avec d’autres, ce qui complique la surveillance de ceux qui accèdent aux informations sensibles de votre entreprise.
Avec le modèle DAC, l’utilisateur final – la personne qui crée le fichier ou le dossier, par exemple – a toute latitude pour définir les privilèges d’autorisation, ainsi que pour transférer les autorisations à d’autres utilisateurs. Ce modèle présente certaines problématiques de sécurité inhérentes, telles que des vulnérabilités aux chevaux de Troie et autres attaques de logiciels malveillants.
Contrôle d’accès obligatoire (MAC) : dans ce modèle non discrétionnaire, l’utilisateur final n’a aucun contrôle sur les paramètres d’autorisation. Une autorité centrale, telle qu’un administrateur ou un propriétaire, contrôle l’accès, par la définition, la modification et la révocation des autorisations.
Avec un modèle MAC, l’accès repose sur la classification des données et le niveau d’habilitation ou d’approbation d’accès formelle dont disposent les utilisateurs. Cette approche, parfois difficile à gérer, est couramment utilisée dans les organisations militaires.
Contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC) : dans ce modèle, l’accès est octroyé sur la base d’un ensemble d’autorisations, lesquelles dépendent du niveau d’accès dont les catégories d’utilisateurs ont besoin pour accomplir leurs tâches quotidiennes. Dans le cadre du contrôle RBAC, différents employés reçoivent des privilèges d’accès distincts, en fonction de critères tels que la fonction et les responsabilités.
Largement utilisé, le système RBAC combine les affectations de rôles avec des autorisations et des permissions. Il est conçu autour de rôles prédéterminés, définis par des critères tels que le centre de coûts, l’unité commerciale, les responsabilités individuelles et l’autorité. Lorsqu’un individu change de responsabilité, de poste ou de fonction, l’administrateur lui attribue un nouveau rôle prédéfini dans le système.
Contrôle d’accès basé sur les attributs (ABAC) : modèle dynamique de contrôle d’accès aux données, le contrôle ABAC octroie l’accès en fonction d’attributs et de conditions de l’environnement, notamment de facteurs tels que le lieu et l’heure. Ces attributs et conditions sont attribués tant aux utilisateurs qu’aux données ou autres ressources.
Le modèle ABAC offre une plus grande souplesse que le modèle RBAC, en ce qu’il vous permet de modifier les attributs et leurs valeurs sans avoir à changer les relations sujet/objet. Ainsi, lorsque vous prenez de nouvelles décisions en matière d’accès, vous pouvez modifier dynamiquement les contrôles d’accès.
Mise en œuvre des contrôles d’accès aux données
Pour simplifier la gestion du contrôle d’accès aux données, de nombreuses entreprises mettent en œuvre une plate-forme telle que la solution de gestion des identités et des accès (IAM). Les avantages de l’utilisation d’une solution IAM sont les suivants :
- Un contrôle centralisé et unifié des données dans l’ensemble de votre entreprise
- Des tâches automatisées telles que le provisioning
- Une mise en conformité simplifiée avec les réglementations telles que RGPD, HIPAA, PCI, et CCPA
Pour conclure
La sécurité des données est tout aussi complexe qu’essentielle. À mesure que votre environnement se complexifie et que les menaces évoluent, il est particulièrement important de faire appliquer vos politiques d’accès aux données de manière cohérente. Envisagez une solution capable de rationaliser vos processus de contrôle d’accès aux données tout en renforçant la sécurité grâce à une couche supplémentaire qui surveille les accès malveillants ou inappropriés.
SailPoint est un leader en matière de gestion des identités qui offre une visibilité et un contrôle des données et aide les entreprises à sécuriser leurs accès aux ressources de données essentielles. En savoir plus.
Vous pourriez également vous intéresser à :
Prenez votre plate-forme cloud en main.
En savoir plus sur la sécurisation de l’accès aux données.